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Travailleurs migrants mexicains contre la procédure de visa américaine

Les travailleurs migrants mexicains ont contesté la procédure d’octroi de visas aux États-Unis dans le cadre de l’accord Mexique-États-Unis-Canada (ACEUM), avec le résultat que l’on connaît.

Cette affaire a été résumée comme suit dans une analyse du Congrès américain.

La première plainte relative à l’accord ACEUM a été déposée par une coalition binationale d’organisations de la société civile, deux femmes migrantes mexicaines et le Centro de los Derechos del Migrante (CDM), une organisation à but non lucratif qui défend les droits des travailleurs migrants.

La plainte a été déposée contre les États-Unis pour discrimination sexuelle présumée à l’encontre des travailleuses migrantes mexicaines dans les processus de recrutement et d’embauche pour des emplois agricoles aux États-Unis.

Le CDM a déposé la plainte auprès du Ministère mexicain du travail en demandant au gouvernement mexicain d’engager une procédure d’État à État contre les États-Unis.

En résumé, la plainte affirme que les femmes qui demandent des visas aux États-Unis sont orientées de manière disproportionnée vers les visas de travail H2B plutôt que vers les visas agricoles H2A, ce qui ne leur permet pas d’accéder à des emplois mieux rémunérés dans l’agriculture.

Travailleurs migrants

La plainte allègue que les États-Unis ne mettent pas en œuvre l’article 23.7 sur la violence à l’encontre des travailleurs dans le chapitre 23 du ACEUM, qui protège les travailleurs pour qu’ils «exercent leurs droits du travail dans un climat exempt de violence, de menaces et d’intimidation».

En juin 2021, les plaignants ont rencontré les gouvernements américain et mexicain lors de réunions séparées pour discuter des plaintes.

Puis, le 17 janvier 2023, les États-Unis et le Mexique ont signé un protocole d’accord sur la mobilité de la main-d’œuvre et la protection des participants aux programmes de travailleurs étrangers temporaires.

Ce protocole vise à promouvoir l’embauche équitable et le travail décent, à renforcer la coopération bilatérale sur les programmes de visas de travail temporaires, à explorer les moyens de soutenir les options de mobilité de la main-d’œuvre et à permettre la circulation des informations sur les droits, les protections et les recours des travailleurs.

Redacción Opportimes

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