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Système électrique entre le Mexique, la Colombie et l’Amérique centrale

Les pays d’Amérique centrale, le Mexique et la Colombie progressent dans la construction d’un système électrique interconnecté, selon les informations suivantes du gouvernement panaméen.

L’une des initiatives du projet Mésoamérique est la création d’un marché régional de l’électricité interconnecté.

Le projet comprend la construction d’un système d’interconnexion électrique pour les pays d’Amérique centrale (SIEPAC) et de systèmes de transmission d’énergie entre le Mexique et le Guatemala (déjà en service) et entre le Panama et la Colombie.

La construction du SIEPAC a débuté en 2006 dans le cadre du plan Puebla-Panama et s’est poursuivie dans le cadre du projet Mésoamérique.

En octobre 2014, le SIEPAC a été achevé et entièrement opérationnel.

Auparavant, en juin 2013, le cadre réglementaire du marché régional de l’électricité d’Amérique centrale est entré en vigueur.

Le coût total du projet, partagé entre les gouvernements du Costa Rica, du Salvador, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua et du Panama, s’élevait à 505 millions USD.

Système électrique

En mai 2016, la construction de la première centrale électrique au gaz naturel liquéfié d’Amérique centrale a débuté sur l’île de Telfers, dans la province de Colón.

Le projet représente un investissement de 1,15 milliard USD et ajoute 381 MW à la matrice énergétique du pays dans le cadre du Plan énergétique national 2015-2050 et comprend un terminal de regazéification d’une capacité de stockage de 180,000 m3.

Le plan envisage également la possibilité de faire du Panama un centre de distribution de gaz naturel liquéfié pour la région. L’usine a été inaugurée le 17 août 2018.

Le projet Mésoamérique est le résultat de l’expansion d’une initiative lancée en 2001, le Plan Puebla-Panama.

En juin 2001, le Panama, le Mexique, le Nicaragua, le Guatemala, le Honduras, le Salvador, le Belize et le Costa Rica ont signé le Plan Puebla-Panama, un plan de développement qui serait soutenu par des prêts de la BID et d’autres institutions multilatérales à hauteur de 2 milliards de dollars.

Ce plan prévoit une gestion conjointe des ressources naturelles et des projets d’infrastructure, tels que les autoroutes, les routes, l’électricité, les ports maritimes, les aéroports, les gazoducs et les communications, ainsi qu’un plan de protection de l’environnement.

 

Redacción Opportimes

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