Commerce du Canada: importations et exportations en 2023
Dans les échanges commerciaux du Canada en 2023, les exportations de biens ont enregistré une baisse de 1,4% en glissement annuel, tandis que les importations ont augmenté de 1,4%.
Par conséquent, les exportations ont diminué pour atteindre 768,655 millions de dollars canadiens et les importations ont augmenté pour atteindre 770,082 millions de dollars canadiens.
En outre, la balance commerciale du Canada avec le monde est passée d’un excédent de 19,706 millions de dollars canadiens en 2022 à un déficit de 1,428 million de dollars canadiens en 2023.
L’augmentation des importations en 2023 est en grande partie due à une forte augmentation des importations de véhicules à moteur et de pièces détachées (+19,5%), tandis que la baisse des exportations est due à une forte diminution des exportations de produits énergétiques (-18,9%).
Commerce du Canada
En ce qui concerne l’activité commerciale, le total des échanges de marchandises du Canada (importations et exportations) est demeuré essentiellement inchangé en 2023, s’établissant à 1,5 billion de dollars pour la deuxième année consécutive.
Selon EDC, l’économie canadienne ralentira cette année, car les taux d’intérêt élevés continuent de peser sur les ménages surendettés et de freiner les dépenses des entreprises.
L’affaiblissement de la demande extérieure contribuera également aux perspectives économiques globales du Canada, EDC prévoyant que le produit intérieur brut (PIB) tombera à 0,8 % en 2024 avant de remonter à 2% en 2025.
La démographie
Le ralentissement du marché du travail, les coûts d’emprunt élevés et un consommateur moins enthousiaste devraient rendre la période de dépenses morose en 2024.
Le consommateur canadien devrait s’accrocher jusqu’à ce que l’inflation et les taux d’intérêt diminuent.
La population croissante du Canada a augmenté l’offre de main-d’œuvre pour les entreprises et devrait freiner la croissance des salaires cette année, ce qui contribuera à freiner le pouvoir d’achat des ménages.
Si les entreprises sont moins préoccupées par les pénuries de main-d’œuvre en raison de l’afflux important de nouveaux immigrants, le ralentissement de la demande des consommateurs freinera les dépenses d’investissement des entreprises.
Toutefois, il est peu probable que le ralentissement des investissements des entreprises se traduise par des licenciements massifs, car le malaise économique devrait être de courte durée.
