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Soutien à l’agriculture dans le monde: 54 pays

Le soutien à l’agriculture a atteint le montant record de 851 milliards de dollars par an en 2020-22 dans 54 pays de l’OCDE et dans les principales économies émergentes, selon le Rapport annuel de suivi et d’évaluation des politiques agricoles de l’OCDE. 

La majeure partie de ce soutien (630 milliards de dollars par an) est fournie directement aux producteurs. 

Le reste est fourni sous forme de services généraux du secteur (106 milliards de dollars) et de soutien aux consommateurs (115 milliards de dollars). 

Le soutien à l’agriculture est défini comme la valeur monétaire annuelle des transferts bruts des consommateurs et des contribuables vers l’agriculture, résultant des politiques publiques qui soutiennent l’agriculture, quels que soient leurs objectifs et leurs impacts économiques. 

Une grande partie du soutien aux producteurs (411 milliards de dollars par an) prend la forme d’un soutien susceptible de fausser davantage le marché. 

Il s’agit notamment de politiques de soutien des prix du marché qui augmentent les prix intérieurs des produits de base au-dessus des niveaux de référence qui s’appliqueraient en l’absence de telles politiques (comme les barrières à l’importation), de paiements basés sur la production et de paiements basés sur l’utilisation sans restriction d’intrants variables (comme le carburant ou l’engrais).

Soutien à l’agriculture

Outre leur impact sur les marchés mondiaux, les différentes formes de soutien à l’agriculture ont également des conséquences sur l’environnement et l’utilisation des ressources naturelles. 

Les politiques actuelles de soutien à l’agriculture peuvent contribuer à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et encourager l’utilisation non durable des ressources naturelles. 

Les politiques les plus susceptibles de fausser le marché (celles énumérées ci-dessus, qui représentent 411 milliards de dollars par an) sont également les politiques de soutien les plus susceptibles de nuire à l’environnement. 

En effet, elles sont liées aux décisions de production des agriculteurs et ne peuvent pas facilement cibler ceux qui en ont le plus besoin, et elles incitent à l’intensification de l’utilisation des intrants, à l’affectation des terres aux cultures soutenues et à l’entrée des terres dans le secteur agricole.

Ces politiques peuvent avoir des effets négatifs sur la qualité de l’eau et les émissions directes de GESb dans l’agriculture, ainsi que sur la biodiversité en favorisant des systèmes agricoles moins diversifiés.

 

Redacción Opportimes

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