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Sociétés minières: le Canada s’inquiète de la façon dont ses entreprises sont traitées

Mary Ng, ministre canadienne du Commerce international, de la Promotion des exportations, des Petites entreprises et du Développement économique, s’est dite préoccupée par le traitement des sociétés minières au Mexique.

Ng a rencontré la secrétaire d’État à l’économie du Mexique, Raquel Buenrostro, lundi à Mexico, dans le cadre du 10e sommet des dirigeants nord-américains.

«La ministre Ng a exprimé son inquiétude quant au traitement des sociétés minières canadiennes au Mexique et à la nécessité de mettre en place des processus d’autorisation transparents dans le secteur minier», a déclaré le gouvernement canadien dans un communiqué de presse.

Le 7 décembre, Buenrostro a déclaré lors d’une conférence de presse que le secteur minier mexicain ne paie pratiquement pas d’impôts par rapport à ses revenus totaux et qu’il est l’une des industries où la corruption liée aux réglementations du ministère de l’Économie est la plus importante.

«Les mines ne sont pas du pop-corn blanc, elles ont des problèmes partout dans le monde. Après les hydrocarbures, la contrebande la plus forte est celle des mines, plus que celle des textiles, des chaussures et des vêtements», avait alors déclaré Buenrostro.

Sociétés minières

Selon les données du ministère américain du Commerce, la valeur marchande du secteur minier mexicain en 2021 était de 1,81 milliard de dollars. En 2021, la production minière a atteint 16,68 milliards de dollars.

«Les gros contribuables paient 2,4 % de leur revenu total ; nous, qui sommes salariés, payons entre 30 et 35 %, et les sociétés minières paient 0,002 % de leur revenu total», a déclaré Buenrostro, qui était auparavant à la tête des services de l’administration fiscale (SAT). «En d’autres termes, il n’y a pas de secteur qui bénéficie plus que celui-ci.

Lundi également, le ministre Ng a fait part des préoccupations du Canada concernant les réformes énergétiques du Mexique et leurs effets potentiels sur les investissements canadiens, soulignant l’importance de trouver une solution mutuellement acceptable.

«Ng a noté que les entreprises canadiennes, y compris celles du secteur minier, sont des leaders dans l’établissement de pratiques de travail inclusives et durables», a-t-il ajouté.

Lors de cette conférence de presse, Mme Buenrostro a déclaré que, lors d’une récente conversation avec Mme Ng, elle avait convenu que «le travail du mineur doit être redéfini». Je pense que nous avons un ordre du jour à discuter», a-t-il déclaré.

 

Redacción Opportimes

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