L’intelligence artificielle stimule le PIB américain, constate la Banque du Canada dans un rapport publié en avril 2025.
Sans donner de précision quantitative, la banque centrale canadienne a évoqué l’impact de cette branche des technologies de l’information.
Malgré l’incertitude accrue liée aux tarifs douaniers américains, la Banque du Canada a indiqué que les investissements des entreprises ont probablement rebondi aux États-Unis au premier trimestre en raison d’une hausse des achats d’avions et d’une augmentation des dépenses liées à l’intelligence artificielle.
L’économie américaine a connu une forte croissance en 2024, mais a ensuite ralenti au début de 2025 en raison de l’incertitude politique croissante et de l’affaiblissement de la confiance.
L’intelligence artificielle stimule le PIB
Au premier trimestre, le PIB réel a baissé de 0,1% en rythme trimestriel. Ce chiffre a surpris le marché, car il est inférieur aux 0,6% du trimestre précédent et aux 0,5% attendus par les analystes.
Derrière cette baisse, un facteur s’est distingué: le bond des importations. Les entreprises ont anticipé leurs achats avant l’annonce des nouveaux tarifs douaniers. En conséquence, les exportations nettes ont retranché 1,2 point à la croissance.
La productivité
Lorsque la productivité s’améliore, l’économie peut produire davantage avec les mêmes ressources. Cela permet d’augmenter les revenus et de renforcer la croissance durable.
L’intelligence artificielle (IA) semble être l’une des clés pour y parvenir. Si les estimations varient, la plupart s’accordent à dire que son impact sur le PIB sera positif.
Une étude de Goldman Sachs prévoit que l’IA pourrait générer une augmentation cumulée du PIB allant jusqu’à 0,9% à court terme.
Toutefois, une analyse du Congrès américain soulève d’autres questions à plus long terme: quelles nouvelles tâches l’IA créera-t-elle, quelle sera leur complexité et leur adoption sera-t-elle uniforme dans tous les secteurs?
Selon une autre analyse, l’effet de l’IA dépendra des secteurs qui l’adopteront et si elle se traduira ou non par des gains de productivité plus élevés. Dans le meilleur des cas, le PIB pourrait augmenter de 35% par rapport à son niveau de référence. Mais si les conditions changent, cet impact pourrait être beaucoup plus faible.