La Chine et les Émirats arabes unis ont été les principales destinations des exportations brésiliennes de viande de volaille en 2024.
Au départ du Brésil, 562 208 tonnes de viande de volaille ont été expédiées vers la Chine, tandis que 455 121 tonnes ont été expédiées vers les Émirats arabes unis.
Ces volumes impliquent une baisse annuelle de 17,7 % dans le cas de la Chine et une augmentation de 3,3 % dans le cas des Émirats arabes unis.
Destinations des exportations brésiliennes de viande de volaille
La production de viande de volaille au Brésil a accumulé six années de croissance consécutive en glissement annuel, pour atteindre 14,97 millions de tonnes en 2024.
Le Brésil se distingue dans la production de viande de volaille pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il dispose de ressources naturelles abondantes. Il dispose de terres fertiles et de suffisamment de céréales pour nourrir les volailles. De plus, le climat est favorable tout au long de l’année.
D’autre part, le Brésil dispose d’une chaîne de production moderne. Il utilise des technologies de pointe et maintient des normes sanitaires élevées. Le pays a également acquis une forte présence sur le marché mondial. Cela est dû à sa capacité d’exportation et à l’ouverture constante de nouveaux marchés.
Voici les principales destinations des exportations brésiliennes de viande de volaille en 2024, en milliers de tonnes et en taux de croissance annuel:
- Chine: 562 (-17,7 pour cent).
- Émirats arabes unis: 455 (+3,3 pour cent).
- Japon: 443 (+2,2 pour cent).
- Arabie Saoudite: 371 (-1,6 pour cent).
- Afrique du Sud: 325 (-4,4 pour cent).
- Philippines: 235 (+7,0 pour cent).
- Union européenne: 232 (+7,0 pour cent).
- Mexique: 213 (+22,6 pour cent).
- Irak: 180 (+18,1 pour cent).
- Corée du Sud: 156 (-22,8 pour cent).
Épidémie de grippe aviaire H5N1
Le gouvernement mexicain a suspendu les importations de viande de poulet, d’œufs fertiles et de volailles vivantes en provenance du Brésil, par mesure de précaution. Cette décision a été prise après la détection d’un foyer de grippe aviaire H5N1 dans une ferme du Rio Grande do Sul.
Cette mesure vise à protéger l’aviculture nationale. Elle restera en vigueur jusqu’à ce que l’on dispose d’informations suffisantes en matière de santé animale sur la lutte contre le foyer. Pour l’heure, le Mexique a déjà notifié au Brésil la suspension des échanges.
Pour sa part, le Ministère brésilien de l’agriculture a souligné la solidité de son système d’inspection. Il a également demandé l’application du principe de régionalisation. Cette approche a déjà été acceptée par d’autres pays, tels que le Japon et les Émirats arabes unis.