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Le Mexique utilise moins d’ALE grâce à IMMEX et Prosec

Le Mexique fait moins appel aux accords de libre-échange (ALE) car les entreprises s’appuient sur les programmes de promotion IMMEX et Prosec.

Malgré le nombre important d’accords commerciaux conclus par le Mexique, le faible niveau des tarifs préférentiels négociés et le degré élevé de libéralisation des échanges envisagé (certains accords atteignant 99 et 100 % de l’univers tarifaire), la part des importations bénéficiant d’un traitement préférentiel est restée autour de 36 % en 2020 et 2021.

Le faible recours aux préférences tarifaires pourrait être attribué à l’existence d’autres régimes préférentiels, tels que le programme pour l’industrie manufacturière, les maquiladoras et les services d’exportation (IMMEX) et les programmes de promotion sectorielle (PROSEC), ainsi qu’au fait qu’environ 50 % des lignes tarifaires sont assorties d’un tarif de zéro pour cent.

En 2021, le Mexique comptait 28 accords commerciaux, en vertu desquels les importations originaires bénéficient d’un traitement préférentiel.

Le tarif préférentiel moyen des ALE négociés par le Mexique est dans tous les cas inférieur au tarif moyen de la nation la plus favorisée (NPF).

Mexique

Les tarifs préférentiels moyens vont de zéro à 3,2%, comme pour les produits non agricoles.

Dans le même temps, les préférences accordées aux produits agricoles sont plus faibles que celles accordées aux produits non agricoles, et dans certains cas, le tarif préférentiel pour ces produits est très proche du tarif NPF (par exemple avec la Norvège).

Les niveaux de préférence pour les produits agricoles vont de zéro à 13 pour cent.

Les exemptions tarifaires accordées dans le cadre de tous les accords, sauf avec le Panama et l’accord de partenariat transpacifique (PTTGP), atteignent plus de 90 % de l’univers tarifaire, et dans certains accords, elles atteignent 99 et 100 %. C’est le cas des accords avec le Chili, le Nicaragua et les États-Unis.

Les préférences accordées dans le cadre des accords partiels sont inférieures à 50% de l’univers tarifaire, à l’exception de l’accord avec l’État plurinational de Bolivie.

La marge des préférences accordées dans ces accords, par rapport au tarif NPF moyen, n’est pas substantielle.

Au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), chaque nation fixe des plafonds à ses droits de douane et est tenue de leur accorder à tous le statut NPF, une expression qui semble suggérer qu’il s’agit d’une sorte de traitement spécial pour un pays donné, mais qui signifie en réalité l’application de leurs droits de douane respectifs à tous les membres de manière égale.

 

Redacción Opportimes

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