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Le glyphosate et la bioéconomie circulaire-l’agriculture au Mexique

Par l’intermédiaire des centres de recherche, le gouvernement mexicain promeut des solutions de substitution ou de gestion intégrée en vue de l’élimination du glyphosate, pesticide extrêmement dangereux, dans un premier temps.

D’une manière générale, selon le gouvernement fédéral, le Mexique est en train d’opérer un changement de paradigme dans le système agroalimentaire.

En ce sens, le gouvernement affirme qu’il ne cherche pas seulement à remplacer les produits pesticides, mais aussi à assurer une gestion intégrale de l’espace rural, en tenant compte des bonnes pratiques agricoles durables, de la richesse bioculturelle des communautés paysannes et de la durabilité.

À cette fin, plusieurs ateliers participatifs, congrès, réunions et forums ont été organisés.

De même, le ministère de l’agriculture et du développement rural (Sader) a commencé à travailler à la conception et à l’élaboration d’un nouvel instrument de politique publique en rapport avec la bioéconomie-l’agriculture circulaire-avec les différents acteurs qui participent aux réseaux de valeur du secteur agroalimentaire.

Cette politique vise également à contribuer à la transformation des systèmes agroalimentaires sur la base de l’adoption de technologies dérivées de l’innovation en sciences de la vie, à promouvoir l’investissement dans la création de valeur ajoutée et la création d’emplois dans le secteur rural par la génération de sous-produits et l’utilisation de déchets ou de matières premières qui n’ont pas été utilisés jusqu’à présent, et à produire ainsi des aliments et d’autres biens et services biosourcés demandés par la société d’une manière durable et inclusive.

Glyphosate

Selon le gouvernement fédéral, au Mexique, des séminaires d’appui technique et de formation sont organisés pour les producteurs avec le soutien d’institutions académiques et de recherche, qui apportent la recherche et les innovations technologiques aux producteurs de manière pratique, afin de promouvoir une croissance intégrale basée sur une gestion durable et de contribuer ainsi à améliorer l’application du paquet technologique des cultures soutenues afin d’obtenir des rendements plus élevés à l’hectare.

Dans le cadre de la promotion de la recherche, de l’innovation et du développement technologique dans le secteur de l’élevage, des mesures d’incitation ont été prises pour l’acquisition d’actifs par le biais de services de conseil aux producteurs et aux groupements de producteurs qui contribuent à la fois à un changement technologique substantiel dans l’activité d’élevage et à de meilleurs mécanismes d’évaluation, de promotion et d’utilisation des ressources génétiques des différentes espèces et races de bétail, dans le cadre de la durabilité du secteur de l’élevage.

Parallèlement, par l’intermédiaire de l’Institut national de recherche sur les forêts, l’agriculture et l’élevage (INIFAP), il contribue principalement aux objectifs de «parvenir à l’autosuffisance alimentaire par l’augmentation de la production et de la productivité dans l’agriculture, l’élevage et l’aquaculture-pêche» et à l’objectif d'»augmenter les pratiques de production durable dans le secteur de l’agriculture, de l’élevage et de l’aquaculture-pêche face aux risques agroclimatiques».

Le programme institutionnel 2020-2024 de la Commission nationale des zones arides (CONAZA), quant à lui, a pour priorités d’augmenter la production et la productivité des petites et moyennes exploitations agricoles et aquacoles, et d’accroître les pratiques de production durable dans les zones arides, semi-arides et de désertification.

 

Redacción Opportimes

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