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La Banque Royale du Canada prévoit des récessions modérées au Canada et aux États-Unis

La Banque Royale du Canada, la plus grande banque du pays, a déclaré qu’elle s’attendait à des récessions modérées au Canada et aux États-Unis en 2023.

En 2022, alors que les pressions inflationnistes mondiales se sont atténuées grâce à la baisse des prix des principaux produits de base et des coûts de transport par rapport à leurs niveaux record, les pressions inflationnistes se sont propagées à un large éventail de biens et de services.

La demande des consommateurs a continué à dépasser l’offre disponible, et les pénuries de main-d’œuvre ont poussé les salaires à la hausse, ajoutant aux pressions sur les prix potentiellement plus durables.

Alors que les banques centrales réagissent en relevant les taux d’intérêt plus rapidement que prévu, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation élevée et la chute des valeurs boursières réduisent la confiance et le pouvoir d’achat des ménages.

Au Canada, la croissance de la production a été soutenue par une reprise des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie après la pandémie de Covid-19 et par une augmentation de l’activité dans les secteurs du pétrole et du gaz et des mines, reflétant la hausse des prix mondiaux des matières premières.

Banque Royale du Canada

Les économies américaine et canadienne devraient connaître des récessions modérées en 2023.

Aux États-Unis, bien que les taux d’inflation aient commencé à diminuer à mesure que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale s’atténuaient et que les prix de l’essence baissaient par rapport à leurs sommets du printemps, la croissance des prix est restée très élevée et généralisée.

Les récessions dans la zone euro et au Royaume-Uni ont probablement déjà commencé, la hausse des taux d’intérêt s’ajoutant à la montée de l’inflation et aux perturbations dues à la guerre en Ukraine.

Les rendements obligataires ont considérablement augmenté depuis le deuxième trimestre civil de 2022, les banques centrales réagissant à une inflation élevée.

En 2022, la Banque Royale du Canada a déclaré un bénéfice net de 15,8 milliards de dollars, soit 2 % de moins que l’année précédente, ce qui reflète la baisse des résultats dans les secteurs des marchés des capitaux et de l’assurance, partiellement compensée par la hausse des bénéfices dans les secteurs des services bancaires personnels et commerciaux, de la gestion de patrimoine et des services aux investisseurs et de la trésorerie.

Le chiffre 2022 reflète également la baisse des reprises de provisions sur les prêts performants.

 

Redacción Opportimes

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