20 Juin 2025

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Ralentissement des projets greenfield dans les industries extractives

19 junio, 2025
Francés
Projetos greenfield em indústrias extrativas desaceleram
Photo: UNCTAD.

Les projets greenfield dans les industries extractives ont ralenti en 2024, a indiqué jeudi la CNUCED dans son rapport annuel sur l’investissement.

En cas de doute, voici la réponse à la question de savoir ce que sont les projets greenfield: il s’agit d’une forme d’investissement direct étranger (IDE) dans laquelle une entreprise développe des activités dans un autre pays en partant de zéro.

Au lieu d’acquérir des actifs existants, l’entreprise construit de nouvelles installations. Il peut s’agir d’usines de production, de bureaux ou de centres logistiques.

Un projet entièrement nouveau favorise ainsi la création d’emplois, le transfert de technologies et le développement local. Il s’agit donc d’un élément clé des stratégies d’expansion internationale.

Projets greenfield

En 2024, selon son rapport sur l’investissement dans le monde 2025, la CNUCED indique que le nombre total de projets greenfield a augmenté de 3% d’une année sur l’autre, pour atteindre 19,356.

Les pays les mieux classés pour cet indicateur sont les suivants:

  • États-Unis: 2,460.
  • Émirats arabes unis: 1,359.
  • Royaume-Uni: 1,193.
  • Inde: 1,080.
  • Allemagne: 887.

En revanche, la valeur des nouveaux projets a baissé de 5,3% en glissement annuel pour atteindre 1,338 milliards de dollars. 

Industries extractives 

Après deux années d’activité soutenue, les projets de création de nouvelles entreprises dans les industries extractives ont ralenti en 2024. Selon la CNUCED, la valeur totale des projets nouvellement annoncés a presque diminué de moitié pour atteindre environ 40 milliards de dollars, revenant ainsi à sa moyenne à long terme. 

La chute des prix de l’énergie et la volatilité des minéraux critiques ont incité les investisseurs à la prudence. Néanmoins, la demande de lithium, de cobalt et de terres rares a soutenu certains investissements.

Les pays d’Afrique et d’Amérique latine, tels que la RDC, la Zambie, l’Argentine et le Chili, ont continué à attirer des projets, malgré des risques élevés.

La Chine maintient une position forte dans l’exploitation minière dans les pays moins développés, tandis que les États-Unis et l’Inde vont également de l’avant avec le soutien de l’État.

Les investissements dans la propriété intellectuelle ont diminué et plusieurs projets ont été retardés par des exigences environnementales et une réévaluation des risques.

Malgré le contexte, la demande liée à la transition énergétique maintient l’intérêt stratégique.

 

Imagen cortesía de Redacción Opportimes | Opportimes