Le gouvernement mexicain a entamé la révision des droits antidumping sur les barres d’acier brésiliennes, en vigueur depuis 1995.
À cette fin, le ministère de l’Économie a publié lundi une résolution dans le Journal officiel de la Fédération (DOF).
Le 2 juillet 2025, ArcelorMittal, Ternium, Deacero et Grupo Simec ont manifesté leur intérêt pour que le ministère de l’Économie entame l’examen de la validité du quota compensatoire définitif.
Barres d’acier brésiliennes
Le 11 août 1995, le DOF a publié la résolution finale d’une enquête antidumping. L’affaire portait sur les importations de barres corrugées, classées dans la position tarifaire 7214.20.02 du tarif de la loi sur la taxe générale à l’importation. Ces barres étaient originaires du Brésil, quel que soit leur pays d’origine. Au final, le ministère a décidé d’imposer un droit compensateur définitif de 57,69 %.
Le fer à béton est une barre d’acier conçue pour renforcer le béton. Il présente des rebords ou des saillies, appelés ondulations, qui empêchent tout déplacement dans la structure. Il est fabriqué dans des diamètres allant de 5/32 à 1½ pouce. Et il est vendu en rouleaux ou en longueurs de 6 à 12 mètres. Sur le marché mondial, il est connu sous le nom de « concrete reinforcing bar » (barre de renforcement pour béton).
Au Mexique, ArcelorMittal, Ternium, Deacero et Grupo Simec produisent ce matériau. Leur activité principale est la fabrication de produits en fer et en acier, y compris les barres d’armature.
Pour prouver leur production nationale, ArcelorMittal, Ternium et Deacero ont remis des lettres de la Chambre nationale de l’industrie du fer et de l’acier. Les dates étaient le 27 et le 30 juin, ainsi que le 2 juillet 2025. De son côté, Grupo Simec a présenté ses états financiers consolidés au 31 décembre 2023 et 2022.
En outre, en réponse à une exigence mentionnée au point 19 de la résolution, Grupo Simec a présenté une autre lettre de la Chambre le 15 juillet 2025.
Réglementations récentes
Conformément au décret publié au DOF le 22 avril 2024, les importations relevant de la position tarifaire 7214.20.01 sont soumises à un droit temporaire de 35 % depuis le 23 avril 2024, en vigueur pour deux ans.
En outre, conformément à l’accord du 25 novembre 2022, ces marchandises doivent faire l’objet d’une notification automatique auprès du ministère de l’Économie lorsqu’elles sont importées à titre définitif.