Le Congrès de l’Union mexicaine prévoit de modifier diverses normes et lois relatives au secteur de la pêche.
Les législateurs travaillent actuellement sur des réformes visant à actualiser la loi générale sur la pêche et l’aquaculture durables.
Normes et lois
Le Programme national d’infrastructure de qualité a été publié par le ministère de l’Économie le 17 février 2025 dans le Journal officiel de la Fédération.
Le document aborde cinq thèmes centraux. Quatre d’entre eux concernent des modifications des normes en vigueur : la norme 002 sur les crevettes, la norme 003 sur les petits pélagiques, la norme 029 sur les requins et les raies, et la norme 062 sur le système de surveillance par satellite. Une nouveauté est le projet de norme 038 sur la traçabilité des produits de la pêche et de l’aquaculture.
En outre, trois thèmes ont été proposés pour compléter le programme. Il s’agit de la norme 020 sur le merlu, de la norme 021 sur l’élevage du thon rouge et de la norme 039 sur le crabe.
Dans le domaine réglementaire, les progrès sont également évidents. À ce jour, neuf instruments ont été publiés au Journal officiel de la Fédération. Six d’entre eux concernent des interdictions spatio-temporelles : crevette de l’océan Pacifique, crevette du golfe du Mexique, thonidés de l’océan Pacifique, langouste et palourde généreuse en Basse-Californie du Sud, et crabe à Sonora et Sinaloa.
À cela s’ajoute un accord concernant les zones de refuge pour les pêcheries à El Cuyo, dans le Yucatán. Enfin, deux lignes directrices ont été établies concernant les volumes de capture autorisés : le courbine et le thon rouge.
Législation sur la pêche
Selon Alma Rosa García Juárez, présidente de l’Association nationale des titulaires d’aquaculture et de pêche (ANTAP), il existe une divergence marquée entre les critères appliqués par les institutions fédérales et étatiques en matière d’environnement, de pêche, d’aquaculture et de santé.
C’est pourquoi elle a souligné qu’il était urgent d’harmoniser les réglementations des différentes agences qui s’occupent du secteur. C’est la seule façon de garantir des processus de gestion adaptés aux conditions et aux besoins spécifiques de la pêche et de l’aquaculture.
À titre d’exemple, il a cité les différences entre le Semarnat et la Profepa en matière d’aquaculture.
García Juárez, qui occupe également le poste de secrétaire à la pêche et à l’aquaculture de Basse-Californie, a averti que, même si certains ajustements peuvent être résolus par des règlements et des procédures, il sera inévitable à moyen terme de proposer des réformes de la loi en la matière.