Le ministère de l’Économie a traité 63 procédures relatives à des pratiques commerciales internationales déloyales en 2024.
Sur ce total, 31 concernent des mesures antidumping, 9 des examens de validité, 12 des examens de validité-révision d’office, 10 des révisions et 1 des subventions.
Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), il y a pratique commerciale déloyale lorsqu’un pays ou une entreprise recourt au dumping ou à des subventions qui faussent les prix et nuisent aux concurrents. Ces actions affectent le commerce, portent préjudice aux industries locales et peuvent donner lieu à des mesures antidumping ou compensatoires.
Pratiques commerciales internationales déloyales
En 2024, les importations mexicaines de marchandises ont atteint 625,3 milliards de dollars. La croissance s’est concentrée dans cinq catégories clés : équipements électriques et électroniques, machines et réacteurs, véhicules automobiles, plastiques et combustibles.
En outre, le ministère de l’Économie a appliqué cinq droits compensateurs définitifs. Quatre d’entre eux visaient des produits originaires de Chine, tels que le PVC rigide, les tiges filetées, les clous pour béton et les pneumatiques. Le cinquième a été imposé sur les importations de micro-fils à souder en provenance de Chine et du Vietnam.
Concurrence étrangère
Parallèlement, le Mexique a renforcé sa stratégie contre les pratiques déloyales afin de protéger l’industrie nationale. Des mesures fermes ont été appliquées. Parmi celles-ci, des droits de douane sur 155 catégories de produits textiles et de confection provenant de pays sans accord commercial.
Des opérations de contrôle ont également été menées, qui ont abouti à la saisie de marchandises illégales. La surveillance douanière a été renforcée. Ainsi, les entreprises IMMEX ont été contrôlées, des prix de référence ont été fixés afin de détecter les sous-évaluations et des actions interinstitutionnelles ont été coordonnées afin de mettre fin au commerce illicite.
Grâce au programme IMMEX, les producteurs de biens destinés à l’exportation, ainsi que les entreprises qui offrent des services liés à celle-ci, peuvent importer temporairement divers intrants sans payer la taxe générale à l’importation. En outre, le cas échéant, ils sont également exemptés du paiement des droits antidumping ou compensateurs. Ces biens sont utilisés dans la fabrication ou la fourniture de produits et de services qui seront exportés, ce qui facilite la compétitivité et réduit les coûts d’exploitation.
D’autre part, le ministère de l’Économie a recensé 128 actions visant à défendre les intérêts commerciaux du pays. Il s’agit notamment de six recours en annulation, 34 demandes de production nationale ou de conformité, 24 contestations nationales et 64 assistances internationales.
Cela a permis de valider la mise en œuvre d’actions visant à garantir une concurrence loyale et à encourager les enquêtes sur les pratiques commerciales internationales déloyales.