19 Novembre 2025

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Le Mexique est le premier importateur de produits américains

19 noviembre, 2025
Francés
Mexico is the leading importer of US products

Le Mexique s’est classé premier importateur de produits américains entre janvier et août 2025.

Sur l’ensemble des années, le Canada est resté historiquement la principale destination des exportations américaines. Mais cela pourrait changer pour la première fois en 2025.

Premier importateur de produits américains

De janvier à août de cette année, les États-Unis ont vendu au Mexique des produits d’une valeur douanière de 226 411 millions de dollars. Cela représente une augmentation de 0,6 % par rapport à la même période en 2024.

En revanche, les exportations de produits canadiens ont diminué de 3,9 %, pour atteindre un total de 225,642 milliards de dollars.

Ces dernières années, le Mexique a maintenu une tendance à la hausse dans ses achats en provenance des États-Unis. Si cette tendance se poursuit, il pourrait devenir le premier importateur de produits américains en 2025.

ACEUM

Le Mexique conserve une position stratégique dans les chaînes de valeur mondiales, soutenue par le cadre institutionnel de l’Accord entre le Mexique, les États-Unis et le Canada (ACEUM) et son intégration avec les États-Unis et le Canada. 

Pour le gouvernement mexicain, ces conditions en font une destination attrayante pour les entreprises nationales et étrangères. 

Parallèlement, la révision du ACEUM en 2026 représente une opportunité pour rechercher une plus grande coopération en matière de développement et renforcer la sécurité juridique et commerciale dans la région nord-américaine. 

PIB américain

Selon les estimations de la Réserve fédérale d’Atlanta, le PIB américain aurait augmenté de 1,0 % au 27 octobre. Cette progression serait similaire à celle du trimestre précédent. Elle dépasserait en outre les 0,5 % prévus par le consensus des analystes en juillet. La consommation privée a soutenu l’expansion. Sa contribution est passée de 0,4 à 0,5 point, malgré un ralentissement de la création d’emplois.

D’autre part, les exportations nettes contribueraient également à la croissance. Leur contribution passerait toutefois de 1,2 à 0,1 point. Cette modération s’explique par le fait que les exportations ont continué à augmenter plus que les importations, mais à un rythme moins soutenu. Néanmoins, l’effet resterait positif pour l’activité économique.

Dans le même temps, les dépenses publiques progresseraient de manière marginale. Leur impact sur la demande globale serait moindre. Malgré cela, la combinaison de la consommation et des exportations maintiendrait la dynamique générale de l’économie au troisième trimestre.

 

Imagen cortesía de Redacción Opportimes | Opportimes