1 Août 2025

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Le Japon réduit sa part du déficit commercial des États-Unis

21 julio, 2025
Francés
O Japão reduz sua participação no déficit comercial dos EUA
Photo: Toyota.

Le Japon a réduit sa part du déficit commercial des États-Unis tant au cours des dernières années que des dernières décennies.

De janvier à mai 2025, la part du Japon dans le déficit commercial des États-Unis était de 4,8 %.

Au cours de cette période, les exportations japonaises se sont élevées à 62,958 milliards de dollars et les exportations américaines à 33,667 milliards de dollars.

Déficit commercial des États-Unis

Hajime Takata, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque du Japon, a noté que la part du Japon dans le déficit commercial américain est tombée à 6 %, contre plus de 50 % au début des années 1990. 

Par conséquent, M. Takata estime que la situation géopolitique du Japon est aujourd’hui très différente. Pour des raisons de sécurité économique, plusieurs usines sont revenues dans le pays. Un exemple clair : la relance de la production de semi-conducteurs à Kumamoto et Hokkaido. Selon M. Takata, cette situation contraste avec celle des années 1990, lorsque le Japon était la principale cible des politiques d’endiguement de Washington.

Voici le déficit commercial des États-Unis avec le Japon, en millions de dollars, et la part du Japon dans le déficit commercial total des États-Unis, selon les données du département du commerce :

  • 2018 : 67 196 (7,7 pour cent).
  • 2019 : 68 984 (8,1 pour cent).
  • 2020 : 55 414 (6,1 pour cent).
  • 2021 : 60 163 (5,6 pour cent).
  • 2022 : 68 013 (5,8 pour cent).
  • 2023 : 71 175 (6,7 pour cent).
  • 2024 : 68 468 (5,7 pour cent).
  • Énergie-Mai 2025 : 29 291 (4,8 pour cent).

Taux de croissance de l’économie japonaise

Takata estime que les entreprises japonaises ont réussi à surmonter les frictions commerciales et la concurrence sur les coûts, sous l’effet de l’appréciation du yen. Elles y sont parvenues grâce à une restructuration axée sur la réduction des salaires et des coûts, même par le biais de filiales. Ce processus a toutefois eu une conséquence durable : l’idée s’est imposée que ni les salaires ni les prix ne devaient augmenter. 

C’est ainsi qu’a commencé une longue phase de stagnation de la main-d’œuvre. En outre, Takata a averti que cette stratégie pourrait également marquer le début du déclin du taux de croissance potentiel du Japon, en raison du manque d’investissement.

 

Imagen cortesía de Redacción Opportimes | Opportimes