17 Novembre 2025

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Des entreprises chinoises demandent l’enregistrement de 202 aciéries pour exporter de l’acier vers le Mexique

16 noviembre, 2025
Francés
Chinese companies apply to register 202 mills to export steel to Mexico
Photo: Government of Mexico.

Selon les données du ministère de l’Économie, des entreprises chinoises ont demandé l’enregistrement de 202 aciéries pour exporter de l’acier vers le Mexique.

Dans le même temps, des entreprises américaines ont demandé l’autorisation d’enregistrer 163 aciéries.

Aciéries pour exporter

Au cours des 20 dernières années, les États-Unis et le Mexique ont développé un marché intégré. L’acier joue un rôle fondamental dans la consolidation régionale de l’Amérique du Nord. Grâce à l’accord ACEUM, le secteur sidérurgique a joué un rôle clé dans le renforcement des chaînes d’approvisionnement liées à l’industrie automobile, à la construction, à l’énergie et à la fabrication de pointe. Tous ces secteurs sont stratégiques pour le développement des deux économies.

Pour importer des produits sidérurgiques au Mexique depuis n’importe quel pays, chaque aciérie d’origine doit s’inscrire au registre du ministère de l’Économie.

En juillet 2025, l’agence comptait 2 234 aciéries enregistrées. Parmi celles-ci, 1 143 sont toujours en activité et 1 091 sont suspendues.

Entre octobre 2024 et août 2025, le gouvernement a reçu 776 demandes d’autorisation d’usines. Sur ce total, 26 % concernent des équipements provenant de Chine et 21 % des États-Unis.

En mai 2025, le ministère de l’Économie a annoncé avoir annulé les importations d’acier provenant de la moitié des aciéries enregistrées à l’étranger. Il a présenté cette mesure comme une tentative visant à freiner la triangulation illégale et à éviter l’évasion fiscale.

Approvisionnement sidérurgique

Parallèlement, des fonctionnaires du ministère de l’Économie ont tenu des réunions avec leurs homologues américains. L’objectif est d’éviter de nouveaux droits de douane dans les secteurs visés par les décrets présidentiels. Ceux-ci comprennent l’acier, l’aluminium, les voitures légères et les pièces automobiles. Ils cherchent également à protéger les chaînes d’approvisionnement entre les deux pays.

Le ministère de l’Économie a déclaré qu’il cherchait à supprimer les droits de douane sur les produits non originaires ou, au moins, à obtenir un avantage relatif par rapport aux autres pays.

Aux États-Unis, l’industrie sidérurgique a demandé la mise en place d’un droit de douane extérieur commun dans le cadre de l’ACEUM. La proposition émanait de l’American Iron and Steel Institute et a été remise au représentant commercial de la Maison Blanche. L’objectif est d’unifier les critères vis-à-vis des pays tiers. 

En outre, les États-Unis maintiennent des droits de douane de 50 % sur l’acier, l’aluminium et le cuivre en vertu de la section 232. Cette question est donc devenue un point clé des négociations avec le Mexique.

 

Imagen cortesía de Redacción Opportimes | Opportimes