Agriculture: faim et changement climatique
La question de savoir comment éradiquer la faim dans le monde -l’un des objectifs de développement durable- et nourrir la population future de la planète est un défi sociétal mondial majeur, souligne Bioceres Crop Solutions Corp.
Cette société est un fournisseur entièrement intégré de technologies de productivité des cultures conçues pour permettre la transition de l’agriculture vers la neutralité carbone.
Bien que les études diffèrent sur le pourcentage exact, il est largement admis que la production alimentaire devra augmenter de 35 à 56 % d’ici 2050.
Historiquement, la production alimentaire a été capable de suivre le rythme de la croissance démographique, désarmant ainsi largement les craintes malthusiennes.
En effet, depuis les années 1960, la croissance mondiale de la production agricole a dépassé la croissance démographique.
Cependant, malgré cette croissance de la production alimentaire, la sécurité alimentaire reste un problème dans la plupart des régions du monde. Selon la FAO, une personne sur trois dans le monde n’aura pas accès à une alimentation adéquate en 2020.
Bioceres Crop Solutions Corp. affirme que les moteurs de ces résultats en matière de sécurité alimentaire sont politiques et institutionnels (conflits), biophysiques et environnementaux (variabilité et extrêmes climatiques) et économiques (pauvreté et inégalité).
La faim et l’environnement
L’augmentation de la production alimentaire a eu un coût élevé en termes d’utilisation des ressources et d’inégalités.
Le défi auquel le monde est confronté aujourd’hui n’est donc pas de savoir si l’on peut produire plus de nourriture, mais si l’on peut la produire de manière durable, résiliente et abordable.
Une pression croissante s’exerce pour limiter les émissions de gaz à effet de serre provenant de la production agricole et pour réduire l’utilisation de produits chimiques nocifs pour l’environnement.
L’agriculture contribue de manière significative au changement climatique, tout en étant l’un des secteurs économiques les plus menacés par celui-ci.
Selon les dernières estimations de la FAO, les émissions totales du système agroalimentaire mondial en 2019 étaient de 16,5 (Gt CO2 eq. an-) correspondant à 31 % des émissions anthropiques totales.
Sur l’ensemble du système alimentaire, les émissions globales à la ferme -provenant des processus de production des cultures et du bétail, y compris l’utilisation de l’énergie à la ferme- étaient de 7,2 (13% des émissions totales).
Dans le même temps, les émissions liées au changement d’affectation des terres, en raison de la déforestation et de la dégradation des tourbières, étaient de 3,5 (6 % du total); et les émissions liées aux processus en amont et en aval -fabrication d’engrais, transformation des aliments, emballage, transport, vente au détail, consommation domestique et élimination des déchets alimentaires- étaient de 5,8 (11 % du total).
