Le Conseil canadien des chefs d’entreprise (BCC) a demandé la création d’une alliance énergétique nord-américaine dans le cadre des consultations sur l’ACEUM.
Le Conseil a souligné que les chefs d’entreprise des États-Unis, du Mexique et du Canada ont demandé la création d’une alliance énergétique nord-américaine. La proposition vise à renforcer les chaînes d’approvisionnement énergétique et à les rendre plus résilientes. Elle vise également à élargir la portée régionale afin d’offrir aux alliés un accès sûr à une énergie et à des minéraux essentiels, fiables et abordables.
Conseil canadien des chefs
Du point de vue du BCC, l’ACEUM devrait inclure un Comité continental de sécurité énergétique. Celui-ci réunirait les gouvernements et le secteur privé. Sa fonction serait d’échanger des informations, d’accélérer les autorisations et de concevoir une vision commune pour des projets visant à renforcer les chaînes d’approvisionnement en énergie et en minéraux critiques, en mettant l’accent sur les infrastructures transfrontalières et les exportations.
Le BCC regroupe les dirigeants de grandes entreprises canadiennes. Beaucoup d’entre elles ont des investissements et des activités au Mexique et aux États-Unis. En outre, leurs entreprises génèrent des millions d’emplois, brassent des milliards de dollars de commerce annuel et soutiennent des milliards de dollars d’investissements industriels dans la région.
Industrie énergétique mexicaine
En 2021, le Mexique a réformé la loi sur l’industrie électrique. Il a ordonné au CENACE de donner la priorité à l’électricité produite par la CFE par rapport à l’offre privée. Un an plus tard, le Sener a demandé au CENAGAS d’exiger que les utilisateurs du transport de gaz privilégient les achats auprès de la CFE ou de Pemex.
Pour la Business Roundtable, ces mesures sont contraires à l’ACEUM. Elle fait valoir qu’elles violent l’article 2.3 sur l’accès aux marchés, en refusant le traitement national aux biens américains. Elle souligne également l’article 22.5.2 sur les entreprises publiques, en ne garantissant pas la neutralité dans la réglementation.
La contre-réforme énergétique a amplifié ces changements. Elle a modifié les lois et a eu un impact sur les hydrocarbures et l’électricité. Selon la BRT, le Mexique a imposé de nouvelles barrières non tarifaires, telles que des permis d’importation, des inspections et des audits. En outre, le contrôle des prix des carburants limite la concurrence privée et enfreint l’article 22 de l’accord commercial.