La Commission nationale antitrust est entrée en fonction au Mexique le 17 octobre 2025, a annoncé le gouvernement fédéral.
En 2025, le Congrès mexicain a approuvé la création de la Commission nationale de la concurrence et du bien-être économique. Son objectif est de respecter les obligations du ACEUM et de garantir une autorité antitrust autonome. En outre, elle fonctionnera comme un organisme décentralisé, doté de son propre budget et de ses propres actifs.
Commission nationale antitrust
Le 16 octobre 2025, la présidente Claudia Sheinbaum Pardo a nommé Andrea Marván Saltiel au poste de présidente de la Commission nationale antitrust. Cette nomination a permis de compléter la composition de la nouvelle instance constitutionnelle autonome.
Désormais, le Mexique disposera d’une autorité unique chargée de garantir la concurrence sur les marchés. Sa mission sera de protéger les consommateurs et de renforcer le développement économique du pays. Cette commission remplacera la Cofece et l’IFT dans les fonctions liées à la politique de concurrence économique, ainsi que dans les questions de prépondérance et de participation croisée dans les secteurs des télécommunications et de la radiodiffusion.
Membres
L’assemblée plénière de la Commission nationale antitrust est composée d’Andrea Marván Saltiel, Ana María Reséndiz Mora, Óscar Alejandro Gómez Romero, Ricardo Salgado Perrilliat et Soledad Aragón Martínez.
Lors de sa première session, l’assemblée plénière a nommé Juan Francisco Valerio Méndez au poste de secrétaire technique, qui a pris ses fonctions le 17 octobre 2025.
En outre, il a été décidé que les 17, 20 et 21 octobre 2025 seraient considérés comme des jours ouvrables. Toutefois, les délais de procédure ne courront pas. Cette décision fait suite à la mise hors service des systèmes électroniques de l’organisme, dont la validation du fonctionnement et le transfert des dossiers et des ressources se poursuivent. Elle vise également à garantir les droits des agents économiques et à apporter une certitude quant aux délais en cours.
La loi fédérale sur la concurrence économique révisée établit un cadre institutionnel plus solide. Elle prévoit des procédures plus simples. Elle impose aussi des sanctions plus strictes. Enfin, elle introduit des outils juridiques modernes pour protéger la libre concurrence et assurer le bon fonctionnement des marchés.