Deux organisations mexicaines, CAAAREM et Concamin, travaillent à la signature d’un accord de lutte contre la contrebande et la sous-évaluation.
Miguel Cos Nesbitt, président de la CAAAREM, a souligné les progrès réalisés en vue de cet accord.
Cos Nesbitt a tenu une réunion de travail avec le directeur de l’Agence nationale des douanes mexicaines (ANAM), Rafael Marín Mollinedo.
CAAAREM et Concamin
Dans un communiqué de presse, Cos Nesbitt a informé qu’ils travaillent avec les chambres les plus sensibles à la contrebande de la Concamin, y compris celles liées au textile, à l’habillement et à la chaussure, afin de signer un accord de collaboration.
Cet accord vise à étudier le phénomène de la contrebande et de la sous-évaluation dans ces secteurs afin de formuler des propositions communes pour lutter contre ce cancer qui menace l’économie nationale.
Accords précédents
Afin de renforcer la perception des impôts et d’améliorer la sécurité nationale, le gouvernement mexicain a créé l’Agence nationale des douanes du Mexique. Le décret a été publié le 14 juillet 2021 au Journal officiel de la Fédération. Depuis, cette nouvelle entité fonctionne comme un organe décentralisé du ministère des Finances.
L’Agence dispose d’une autonomie technique, opérationnelle et administrative. En outre, elle a des fonctions fiscales et douanières, ce qui lui permet d’émettre des résolutions et d’agir en tant qu’autorité dans ce domaine.
D’autre part, le 10 décembre 2021, le bureau du procureur général fédéral et le CAAAREM ont signé un accord de collaboration. Cet accord vise à lutter contre la contrebande et à réduire la corruption dans le commerce extérieur.
Dans le cadre de cet accord, il a été convenu de concevoir des programmes de conformité. Il prévoit également l’organisation d’ateliers, de formations et de séminaires axés sur les questions fiscales et douanières. Les agents des douanes recevront des alertes sur les risques et les sanctions en cas d’infraction.
Enfin, une autre mesure a été prise le 7 décembre 2020. Plusieurs lois ont été réformées pour renforcer la surveillance dans les douanes et les ports. Ce faisant, le ministère de la Marine a repris des responsabilités précédemment exercées par l’ancien ministère des Communications et des Transports. Il s’agit notamment de la sécurité maritime et de la surveillance des ports.