Plus de 70% du commerce mondial est régi par les tarifs de la nation la plus favorisée (NPF), rapporte Xiangchen Zhang, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Malgré l’augmentation des accords de libre-échange et des barrières tarifaires, la plupart des opérations commerciales internationales continuent d’être régies par les principes multilatéraux de l’OMC. Selon M. Zhang, ce système a permis de maintenir l’intégration des chaînes d’approvisionnement mondiales et de réduire les coûts du commerce extérieur.
Tarifs de la nation la plus favorisée
Le tarif NPF représente le tarif minimum qu’un pays applique aux importations en provenance d’autres membres de l’OMC, à moins qu’il n’existe un accord préférentiel. En pratique, il fonctionne comme un « prix plancher » sans favoritisme ni pénalités.
Ce type de tarif garantit des conditions commerciales neutres entre les pays et sert de référence générale en l’absence de traités bilatéraux ou régionaux.
L’OMC réglemente la majeure partie du commerce mondial
Selon le directeur général de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, environ 75 % des flux commerciaux mondiaux sont réglementés par l’OMC. Les 25% restants sont régis par des accords bilatéraux ou régionaux.
Mme Okonjo-Iweala a souligné que les gens ont tendance à considérer le système commercial multilatéral comme acquis. Pourtant, les trois quarts du commerce mondial s’effectuent dans le cadre des engagements et des règles convenus au sein de l’OMC.
Le rôle clé du système multilatéral
L’OMC, dont le siège est à Genève, est l’organisme international chargé de réglementer et de superviser les règles du commerce entre les pays. Son mandat comprend l’administration des accords commerciaux multilatéraux, le règlement des différends et la promotion de la libéralisation des échanges selon les principes de non-discrimination, de transparence et de réciprocité.