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DFC, OPIC et USAID aux États-Unis

La loi sur l’amélioration de l’utilisation des investissements pour le développement (loi BUILD), promulguée le 5 octobre 2018, a conduit à la création de la Société internationale de financement du développement des États-Unis (DFC).

Cette évolution fait suite à la consolidation et à l’expansion des fonctions de financement du développement, qui étaient jusqu’alors principalement assurées par l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) et la Development Credit Authority sous l’égide de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), voici quelques-unes des caractéristiques du DFC.

L’objectif déclaré du DFC est de mobiliser et de faciliter la participation des capitaux et des compétences du secteur privé au développement économique des pays les moins avancés (avec une priorité accordée aux économies à revenu faible et moyen inférieur) et des pays en transition vers une économie de marché, afin de compléter les objectifs d’aide au développement et de promouvoir les intérêts de la politique étrangère des États-Unis).

DFC

Afin de faciliter ce développement du secteur privé basé sur le marché et la croissance économique inclusive dans les pays moins développés, le DFC fournit des crédits, des participations et d’autres aides financières pour, entre autres, offrir aux pays une alternative solide aux investissements étatiques des gouvernements autoritaires et des concurrents stratégiques des États-Unis, en utilisant les meilleures pratiques en termes de transparence et de garanties environnementales et sociales, et en tenant compte de la viabilité de la dette des pays partenaires.

Le DFC est le successeur statutaire de l’OPIC.

Si le DFC reprend un grand nombre des pouvoirs et des politiques de l’OPIC, la nouvelle agence se caractérise par un plafond d’exposition plus élevé (60 milliards de dollars, contre 29 milliards pour l’OPIC), la possibilité d’effectuer des prises de participation limitées représentant des participations minoritaires et de fournir des subventions d’assistance technique, ainsi que des fonctions de surveillance et de gestion des risques plus spécifiques.

Actuellement, en vertu de la loi BUILD, le DFC est autorisé à approuver de nouveaux engagements de projets dans le cadre de ses programmes pour une période de sept ans.

En revanche, les opérations du programme de l’OPIC étaient autorisées chaque année par une loi de crédits budgétaires, surtout vers la fin de leur durée de vie.

Comme l’OPIC, le DFC doit être financièrement autonome.

Le DFC dispose de son propre inspecteur général, chargé d’examiner, d’enquêter et d’inspecter ses opérations et activités.

 

Redacción Opportimes

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