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Combien les usines de pièces détachées automobiles paient-elles?

La Commission du commerce international (USITC) a demandé à l’industrie en question si les usines américaines de pièces automobiles payaient plus ou moins de 16 dollars de l’heure.

La Motor & Equipment Manufacturers Association (MEMA) a répondu qu’elle soutenait l’exigence de l’accord MexiqueÉtats-Unis-Canada (ACEUM) selon laquelle 40% des véhicules de tourisme ou 45% des véhicules utilitaires lourds doivent être produits en Amérique du Nord à des salaires de 16 dollars de l’heure ou plus. 

Bien entendu, ce sont les producteurs de véhicules qui déterminent si ces salaires sont calculés à partir des usines d’assemblage de véhicules, des usines de pièces détachées « à main-d’œuvre hautement rémunérée » ou d’une combinaison des deux. 

Usines de pièces automobiles

Depuis la pandémie de grippe aviaire de 19 ans, la demande de véhicules plus élevée que prévu, associée à une pénurie importante de travailleurs dans le secteur de la fabrication, a conduit l’industrie à penser que les entreprises membres de la MEMA ont atteint ce chiffre (16 dollars de l’heure) aux États-Unis et au Canada. 

Cependant, la MEMA s’efforce également d’obtenir une réponse fondée sur des données à cette question importante. 

Par conséquent, la MEMA prévoit d’enquêter auprès de ses membres au cours du premier semestre 2024 afin d’obtenir des données sur les salaires moyens pour mieux répondre à cette question.

Les règles du ACEUM relatives à la valeur du contenu en main-d’œuvre (VCL) exigent que tous les constructeurs automobiles utilisent une certaine quantité (40 % pour les voitures particulières et 45% pour les camions légers et lourds) de contenu produit avec une main-d’œuvre à haut salaire (moyenne supérieure à 16 dollars de l’heure) pour que les marchandises bénéficient d’un traitement tarifaire préférentiel.

Les usines de pièces automobiles produisent une variété de pièces et de composants pour l’assemblage des véhicules ou des pièces de rechange pour le marché des véhicules d’occasion. 

Méthodologie

Pour se conformer aux exigences de la CMV, le coût de la main-d’œuvre doit représenter au moins 30 % du coût total de fabrication des véhicules de tourisme à l’entrée en vigueur de l’accord (1er juillet 2020), avec des augmentations progressives en quatre étapes jusqu’à 40% du coût total de fabrication d’ici le 1er juillet 2023, et 45% pour les véhicules légers. 2023, et 45% pour les camions légers et lourds à l’entrée en vigueur de l’accord. 

Toutefois, jusqu’à 10 % de l’exigence VCL peut provenir des dépenses d’un constructeur automobile en salaires pour la technologie de l’information ou la recherche et le développement (R&D) de la main-d’œuvre. 

Un constructeur automobile qui possède une usine de moteurs, de transmissions ou de batteries (ou qui a conclu un contrat à long terme avec une telle usine) située en Amérique du Nord peut également contribuer à hauteur de 5% à l’exigence de VCL. 

Les constructeurs automobiles ont la possibilité de faire la moyenne des véhicules utilitaires légers de tous les modèles produits dans la même usine ou dans le même pays pour répondre à l’exigence. 

 

Redacción Opportimes