Francés

CBP: importations, droits de douane et recettes

Le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) a augmenté ses recettes pour l’exercice 2022 de 19,3%, pour atteindre 111,9 milliards de dollars.

Ces recettes proviennent des droits, taxes et autres redevances perçus pour le compte du gouvernement américain.

Explication: le CBP, agence unifiée d’intervention aux frontières relevant du ministère américain de la sécurité intérieure (DHS), supervise et applique les procédures douanières, les mesures de facilitation et les exigences connexes.

Par exemple, le CBP supervise les opérations commerciales et douanières dans 328 points d’entrée à travers le pays (c’est-à-dire des points d’entrée terrestres, maritimes et aériens), ainsi que diverses opérations dans 50 autres pays.

Le CBP est le deuxième collecteur de recettes du gouvernement et prépare son «21st Century Customs Framework» (cadre douanier du 21e siècle) pour suivre et s’adapter à un nouvel environnement commercial stimulant.

Le CBP a traité 3,35 milliards de dollars d’importations au cours de l’exercice 2022, qui s’étend du 1er octobre 2021 au 30 septembre 2022, soit 39,1 millions d’entrées et plus de 33,4 millions de conteneurs de fret importés dans les ports d’entrée américains.

Notamment, l’agence a perçu environ 104,6 milliards de dollars en droits de douane, soit 22,4% de plus qu’au cours de l’exercice 2021.

CBP

Au cours des quatre dernières années, le CBP s’est activement engagé dans l’examen et la recherche de nouvelles solutions pour moderniser ses systèmes commerciaux.

Dans le cadre de cette initiative, il a lancé plusieurs projets pilotes basés sur la blockchain afin de tester si cette ressource était viable dans différentes situations et de faciliter la circulation du commerce légitime de manière sécurisée.

Au cours de l’exercice 2018-2019, le CBP a utilisé la blockchain à titre expérimental en ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle et certains accords de libre-échange (l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA, prédécesseur du ACEUM) et l’Accord de libre-échange entre l’Amérique centrale et la République dominicaine (CAFTA-DR)).

Par la suite, le CBP s’est tourné vers de multiples solutions technologiques et non exclusivement vers la blockchain pour suivre les chaînes d’approvisionnement et améliorer la transparence.

 

Redacción Opportimes

Publicidad
loading...
Mostrar más
Botón volver arriba